Situation sanitaire départementale
Dans le département de l'Oise, sur la période du 15 au 21 février, le taux d'incidence est en augmentation significative (+ 21 %) par rapport à la semaine précédente : 267 (contre 220) et repasse au-dessus du seuil d'alerte maximale de 250 cas/100 000 hab.
A l'échelle infra-départementale, sur la période d'analyse, le TI sur la Communauté d'agglomération (CA) de Creil Sud Oise est en progression constante et ce depuis plusieurs semaines et dépasse maintenant les 400 cas/100 000 habitants. Les TI sont aussi en progression dans les EPCI voisins (Communautés de Communes des Pays d'Oise et d'Halatte et de Thelloise), de même que sur l'arrondissement de Clermont où on observe également une augmentation importante des TI. Sur l'arrondissement de Compiègne, les TI des EPCI restent à un niveau élevé.
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Dynamique de l'épidémie
- Taux d'incidence (nbre de cas pour 100 000 hab)/7 jours (chiffre départemental) au 21/02 : 267,2 contre 220 contre le 14/02 (moyenne HdF : 304,1 /moyenne nationale : 206,8)
- Taux d'incidence des +65 ans (nbre de cas pour 100 000 hab/sur 7 jours glissants (chiffre départemental) au 22/02 : 190,6 contre 157 le 15/02 (moyenne HdF : 322,2)
- Taux de positivité des tests/7 jours (chiffre régional) : 8,0% le 21/02 contre 7,2% le 14/02 // moyenne nationale : 6,5%
- R effectif (nbre de personnes contaminées par chaque malade) (chiffre régional) au 21/02 : 1,08 le 24/02 contre 1,05 le 17/02 / 0,93 pour la moyenne nationale
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Prépondérance des variants dans les territoires les plus touchés
- CA Creil Sud Oise : taux Anglais = 45% / taux Sud-africain-Brésil = 3%
- CC Liancourtois : taux Anglais = 52% / taux Sud-africain-Brésil = 4%
- CC des Pays d'Oise et d'Halatte : taux Anglais = 49% / taux Sud-africain-Brésil = 10%
- CC du Clermontois : taux Anglais = 47% / taux Sud-africain-Brésil = 3%
- CC de l'Aire Cantilienne : taux Anglais = 54% / taux Sud-africain-Brésil = 1%
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Situation des hôpitaux
- taux d'occupation en réa COVID (chiffre régional) : 62,97% contre 53,09% le 22/02
- taux d'occupation (total) en réanimation (chiffre régional) : 92% le 25/02 contre 90% le 22/02
- nombre d'hospitalisations conventionnelles - patients COVID (chiffre départemental) : (-20) 164
- nombre de patients en réanimation pour COVID (chiffre départemental) : (+4) 41
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Décès
- nombre de décès COVID en établissement de soins (chiffre départemental) : (+9) 933 (depuis le début de l'épidémie)
- nombre de décès COVID en EHPAD (chiffre départemental) : (+1) 245 (depuis le début de l'épidémie)
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Dépistages programmés
- 04/03 Mesnil-en-Thelle
- 05/03 : Pont Ste Maxence
- 06/03 : Creil
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La situation épidémiologique à l'échelle des EPCI
Vous trouverez ci-après le taux d'incidence depuis septembre 2020
Suivi de la vaccination
Dans l'Oise, 12 862 personnes ont été vaccinées (soit 2 injections). 111 208 l'ont été dans l'ensemble de la région Hauts-de-France.
Attention : à partir d'aujourd'hui les données concernant la campagne de vaccination sont celles de la base de l'Assurance maladie dont la précision est plus importante que celle de l'enquête régionale SOLEN de l'ARS Hauts-de-France
Nombre d'injections depuis le début de la campagne de vaccination en cumulé au mercredi 24 février dans la région Hauts-de-France :
Nouvelles mesures prises dans l'Oise
La préfète a décidé d'appliquer dés le 27 février, les mesures suivantes pour l'ensemble du département (arrêté ci-joint) :
- Extension du port du masque dans tout l'espace public à l'ensemble du département
- Maintient des seuls marchés alimentaires et application à ces derniers du protocole sanitaire défini pour le centre interministériel de crise de mai 2020 (Cf. pièce jointe).
Ces mesures sont applicables pour une durée de 15 jours renouvelables en fonction de l'évolution de la situation sanitaire.
Elles s'appliquent à l'ensemble du département par souci de lisibilité et d'efficacité, dans la mesure où le virus circule activement dans toute l'Oise.
En fonction de l'évolution de la situation sanitaire, des mesures plus radicales pourront être prises dès la semaine prochaine.
En outre, les tests salivaires dans les établissements scolaires du premier degré feront l'objet d'un déploiement priorisé dans les intercommunalités les plus affectées. Pour rappel, ce test moins invasif que le traditionnel prélèvement naso-pharyngé permet de renforcer le dépistage des jeunes enfants. Un lien étroit sera assuré avec les équipes chargées du contact-tracing afin d'identifier les cas contacts.
Enfin, la vaccination va s'accélérer et s'étendre aux territoires jusqu'à présent dépourvus de centres de vaccination avec la mise à disposition de 12 400 doses de vaccins supplémentaires spécifiquement destinés à l'Oise en mars. Ces doses seront prioritairement livrées aux territoires caractérisés par la plus forte incidence. Ces approvisionnements permettront l'ouverture dans les meilleurs délais de nouveaux centres de vaccination validés par la préfète et le directeur général de l'ARS : Chambly, Chantilly, Crèvecoeur-Le-Grand, Saint-Aubin-en-Bray et Saint-Just-en-Chaussée. Pour aller vers les populations éloignées des centres de vaccination, un bus affrété par le conseil départemental sera mis en service la semaine du 8 mars avec le concours des maires acceptant de mettre à disposition des salles municipales pour vacciner leurs habitants éligibles.
Déploiement des tests salivaires
Dans un avis du 11 février, la Haute Autorité de santé autorise les tests RT-PCR salivaires de détection de la Covid-19 pour les personnes sans symptômes, ce qui permet d’élargir leur usage qui était jusqu’alors réservé à des cas bien spécifiques.
Le déploiement de ces tests sera destiné en priorité aux publics pour lesquels le prélèvement nasopharyngé est difficile ou impossible, et pour des dépistages itératifs dans des milieux fermés. Il sera ainsi prochainement utilisé dans les écoles puis dans les collèges, lycées et universités, mais également auprès des personnes en situation de handicap.
S'agissant de la fiabilité de ces tests, la Haute Autorité de Santé a confirmé la bonne sensibilité des tests PCR salivaires. La sensibilité de ces tests est estimée à 85%, ce qui est légèrement inférieur (3% à 11%) à celle des tests PCR qui utilisent le prélèvement nasopharyngé.